Forced Entertainment

The Notebook

D'après Le grand cahier d'Ágota Kristóf

Archive 2016
Théâtre

Conçu et imaginé par Forced EntertainmentRobin Arthur, Tim Etchells, Richard Lowdon, Claire Marshall, Cathy Naden et Terry O’Connor
Avec Robin Arthur, Richard Lowdon
Mise en scène, Tim Etchells
Scénographie, Richard Lowdon
Lumière, Jim Harrison
D’après Le Grand Cahier d’Ágota Kristóf, Éditions du Seuil, Paris, 1986. Traduction en anglais © (1988) d’Alan Sheridan
Production Forced Entertainment
Coproduction PACT Zollverein (Essen) ; LIFT (Londres) ; 14–18 NOW, WW1 Centenary Art Commissions, avec le soutien de the National Lottery through the Heritage Lottery Fund et Arts Council England
Commande de House on Fire ; HAU Hebbel am Ufer (Berlin) ; Kaaitheater (Bruxelles) ; Teatro Maria Matos (Lisbonne) ; LIFT et Malta Festival Poznan avec le soutien de the Culture Programme of the European Union
Coréalisation Théâtre de la Bastille (Paris) ; Festival d’Automne à Paris
Avec le soutien du Lancaster Institute of Contemporary Arts (LICA) et de l’Onda - Office national de diffusion artistique
Spectacle créé le 9 mai 2014 au PACT Zollverein (Essen)

Après y avoir présenté The Thrill of It All en 2010 et The Coming Storm en 2012, Forced Entertainment, compagnie originaire de Sheffield en Angleterre, revient au Festival d’Automne à Paris avec une pièce historique. Pour The Notebook, le metteur en scène Tim Etchells s’est inspiré du roman Le Grand Cahier de l’écrivaine hongroise Ágota Kristóf publié en 1986. Cette œuvre, qui a notamment été adaptée au cinéma en 2013 par le réalisateur hongrois János Szász, raconte l’histoire de frères jumeaux qui, durant la Seconde Guerre mondiale, se réfugient dans la ferme de leur grand-mère, en pleine campagne, pour éviter d’aller au front et de faire face aux combats sanglants. Pour ces deux frères, qui vivent dans une extrême pauvreté et portent un regard sans concession sur cette guerre, pas de doute, ces affrontements sont liés au déclin de l’Europe centrale et à une société qui glisse dangereusement dans le vice, la cruauté et l’opportunisme et où chacun prend chaque jour un peu plus l’ascendant et le pouvoir sur son voisin. Dans ce texte, tout à la fois percutant et intime, l’humour noir est omniprésent. Sur scène, les acteurs Richard Lowdon et Robin Arthur, identiquement vêtus, se glissent dans la peau de ces frères complices qui, côte-à-côte, racontent leur histoire mais aussi celle de tout un pays. Une narration à l’unisson, troublante, perturbante et pleine d’humanité.